dimanche 25 avril 2010

Montréal dans le vent

Se laisser sécher au soleil, grand épouvantail aux bras filandreux où viennent se poser les oiseaux de passage...

dimanche 11 avril 2010

késako ?!

"Vous connaissez le Carrom, une sorte de jeu de billard indien ? Ça ressemble un peu à la pichenotte !"

Demande surréaliste entendue entre deux rayons d'un magasin de jeux à Montréal...

mercredi 7 avril 2010

Montréal au printemps



Fin d'hiver à Montréal. Le thermomètre, bien calé sur le rebord de la fenêtre, en plein soleil à l'abri du vent, affiche un 15 degrés trompeur, les plaques de neige fondent en de petites rigoles bulleuses qui se perdent et disparaissent dans les interstices de l'asphalte en des tourbillons apeurés, zigzagant entre les jambes des passants hagards et encore éberlués d'une hibernation de vieil ours. A l'intérieur, le vent fait voleter les rideaux fins gorgés de soleil et attaque une atmosphère compacte encore d'une vie de langueur d'hiver, de strates d'odeur de nourritures mitonnées des heures durant - des soupes au curry à l'odeur persistantes jusque sur nos doigts, l'odeur des oignons frits et de la viande mélangée, l'odeur de sauces épaisses et brunasses servant d'onguents, de plâtre colmateur et de joints d'étanchéité - de grasses matinées sous d'épaisses couches de couettes, d'heures de télé mélangées au rance de la bière, cocktail assommant menant invariablement à la paralysie progressive du système nerveux central.

Un vent de renouveau dépoussière les rues, évacue le sel des trottoirs, balaye une année rassie, Montréal s'ébroue et sort de sa coquille comme un gros bombyx poilu  sort de son cocon à l'approche des beaux jours !

dimanche 4 avril 2010

Où il est question de poulet et de macro







Et non de maquereaux...

J'ai longtemps voulu prendre des photos de nourriture. Des photos sexy, tirant sur le sensuel, aux couleurs acidulées, aux textures onctueuses, mielleuses. Avec un zeste d'acidité pour rendre le tout digeste. Des couleurs bonbons flashy sur un fond blanc brûlé.

C'est moins facile que ça en a l'air, le risque étant de tomber dans le gore trash.

Pas certain qu'un poulet de basse-cour, aux pattes déplumées, d'une blancheur de grand échalas noctambule n'ayant pas vu le soleil depuis des lustres, le cul farci d'oignons et d'herbes à s'en faire éclater la panse soit le plus sûr moyen d'arriver à mes fins...

jeudi 1 avril 2010

Poisson d'avril


Température estivales - 25 degrés pour le week-end de Pâques - Montréal voir bourgeonner les apéros sur les pas des portes et les pique-niques dans les parcs. Toutes fenêtres ouvertes pour faire danser les rideaux et évacuer les dernières poussières d'hiver. Nos voisines de mamies sont ressorties sur leur patio respectif et se font sécher au soleil en entretenant des discussions ininterrompues à 15 mètres de distance. La ville renaît !