jeudi 28 février 2008

De Joomla! à Millenium

La vie comme un balancier, une régularité de métronome. Une litanie de jours interchangeables. Un pas de deux entre le jour et la nuit.

Coté pile.

Une danse à trois temps, espiègle et cajoleuse, les yeux en coin et les mains baladeuses avec Joomla!, mon double de travail, ma maîtresse, mon amour. Elle a pris du galon et des formes dans les fesses [so sssssexy], son tour de poitrine balconne en 1.5, et rend toutes maigrelettes les pâles imitations de ses versions passées. Bref, je fus nommé responsable ès mises à jour d'une ribambelle gazouillante de sites hauts en couleurs. Je m'exécute pronto pronto !...

Côté face.

Bien calé dans les plis de mes rêves, les songes de mes nuits ne sont peuplés que d'une question lancinante : Mais que va-t-il advenir de Lisbeth Salander ?!...

Il reste bien peu de place au sommeil...


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Mais encore...

Joomla !
http://www.joomla.org

Millénium de Stieg Larsson
http://www.actes-sud.fr/millenium.php

vendredi 22 février 2008

Ecoutez la vie en rose !...

Ou en bleu, ou en vert, ou...

Une chanson associée à une couleur [et un film, parfois très graphique en arrière-fond]. Une expérience tout ce qu'il y a de réjouissant !

Une inclinaison pour le bleu [The Blackes] et le noir [The Raveonettes]...

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http://www.soundofcolor.com

lundi 18 février 2008

Grafs, musique and Cie

La petite musique des aprèms parisiens ... : Amy Winehouse au fil de l'eau !

free music














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Crédits graf : les graffeurs du Canal de l'Ourcq
Musique Amy Winehouse

jeudi 14 février 2008

Jean-Christophe Ballot à la MEP






Il est, en amour comme en art, des rencontres improbables qui tiennent du coup de foudre...

On se souvient tous avec émotion de ces peintres, sculpteurs ou photographes découverts au hasard d'une journée que rien ne prédisposait pourtant à un bleu d'embellie, et qui depuis cohabitent et se font trimballer partout dans les plis de nos vestes.

Ainsi, à la Maison européenne de la photo, ai-je découvert l'oeuvre de Jean-Christophe Ballot !


Des photos qui ont une présence et qui s'imposent.
- Jean-Christophe Ballot est architecte de formation. Pas de fioriture ni de décoration : ses photos tiennent debout !
- Pas d'effet de style, pas d'échappatoire possible : les compositions - (et le choc) - sont frontales.
- Les couleurs sont primaires, toutes en harmonies tranchantes : des bleus, des verts émeraude, des rouges rouille, des oranges, des jaunes…

Parallèlement, sur le fond et dans la forme, tout concourt à donner à ces photos une grande sérénité.
Une espèce de jour serein d'un monde débarrassé des hommes, après l'apocalypse.

Car l'Humain est absent, ou apparaît en creux - une présence qui a été là, a façonné le monde et a disparu.
- sur des sièges vides un peu usés laissant apparaître en négatif une présence en allée,
- sur les façades d'immeubles placardés d'affiches géantes, reflets d'un temps passé et révolu...
- en ombre chinoise sur des murs bleus ; comme autant d'apparitions de fantômes fugaces qui auraient depuis longtemps déserté la ville.

Une légèreté, un équilibre, émane de ces grandes compositions.
Un regard distancié, et un humour certain !


Une richesse inouïe de formes et de contours, partout un relief et une aspérité ou l'oeil se balade et prend appui :
- dévale les lignes de fuite, passe de plan en arrière plan, explore les profondeurs de champs,
- se love dans le creux des courbes
- et remonte heureux par les rais de lumière.


Une découverte dont je ne me suis pas encore remis !


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Je pense que l'on peut tracer un parallèle avec l'oeuvre de Bernd et Hilla Becher (dont je suis grand admirateur), mais ça n'engage que moi...










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Mais encore...
Jean-Christophe Ballot
à la Maison Européenne de la Photographie, jusqu'au 30 mars 2008.
http://www.mep-fr.org

Site de Jean-Christophe Ballot
http://www.jcballot.com

Crédits photo :
Jean-Christophe Ballot
Bernd et Hilla Becher

lundi 11 février 2008

Plaisirs parisiens


Déambuler entre les cimaises d'une expo consacrée à Paris est pour le Parisien une façon des plus agréables de passer le temps en se regardant le nombril !

Ne voulant pas faire exception, - et ayant acquis lors de mon passage ici des réflexes biens huilés- je me réjouissais à l'idée de retrouver mes frères d'un même destin, entassés dans une petite boite surchauffée, occupés à nous dandiner de photos en explications - (qui ne sont pas ici pour expliquer, mais pour nous conforter dans ce que nous savons déjà ; comme si nous ne savions pas déjà tout ! allons !...) - à glousser et à nous gausser de nous même en des rengorgements de glouglous satisfaits.



Hélas, je n'en eu pas le loisir : une chaîne humaine, version serpent alangui moite et dodu, se prélassait nonchalamment au soleil froid de février autour de l'Hôtel de ville et m'en barrait l'accès...

Qu'à cela ne tienne ! Je fis volte face, changeai de programme en une pirouette habile, et me rabattis sur l'autre expo du temps, à ne manquer sous aucun prétexte pour qui veut garder son rang et sa réputation dans le monde : Edouard Boubat à la Maison européenne de la photographie !


De Boubat, je connaissais une photo (Lella, 1948) et avais sur son oeuvre une foule de préjugés.

A savoir celle d'un photographe marqué d'une époque : une technique et une connaissance parfaite des jeux d'ombre et de lumière. Aussi, une photographie faisant partie de la conscience collective, voisine des Lartigue et des Doisneau, et, dans un élan semblable, un peu anecdotique et aujourd'hui dépassée.

Bref, dans la file d'attente, intercalé parmi deux Merveilleuses toutes en fourrures et colliers, je m'attendais à de la photo facile : je me trompais !

Il y a chez Boubat une photographie de temps suspendus - superbes de grâces et de légèretés aériennes. Une absence d'effets de mode et de sentiments parasites. Une mélancolie aussi, tout au long du regard porté.
Une poésie tragique où la modernité l'emporte !


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Crédits photos : Edouard Boubat

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Exposition Edouard Boubat
A la Maison Européenne de la Photographie, jusqu'au 30 mars 2008
http://www.mep-fr.org

vendredi 1 février 2008

Petite musique de la pluie sur la verrière

Le déluge au-dessus de ma tête, je slalome entre les projets : deux écrans, sept fenêtres ouvertes, trois logiciels. Rush de fin de semaine occupé à tailler dans l'urgence !...

Par delà la brume, j'ai la vision d'une maison de bois entourée de forets et de lacs, d'un feu à l'âtre ET d'un poêle [je me refuse à trancher entre ce choix cornélien qui a brisé bien des couples], de journées à me faire transpercer de pluie et de vent, de soirées douces de bouquinages.

Avant de sombrer dans la folie version Shining [All work and no play makes Jack a dull boy], je nous chargerai, ma femme mon chien et moi, dans un rafiot bringuebalant et salvateur, enchaîner les bières au Whisky Bar du coin !

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La bande son de la journée, les Little Willies et Norah Jones - jazzy a souhait !