mardi 20 novembre 2007

Expo photo : Martine Barrat et Larry Clark

Deux belles expositions à la Maison européenne de la photo.


Martine Barrat "Harlem in My Heart".

Pas de photos stéréotypées et attendues [violence, gangs, haine, quartiers délabrés, drogue au coin des rues], mais des portraits, souvent riants, et un jeu superbe avec la lumière, jouant sur les contrastes.

La pauvreté, elle, est diffuse - [dans les arrières plans, les intérieurs un peu miteux, les portes brinquebalantes, les vêtements d'un autre âge ou, en négatif, les plus belles robes sorties pour la photo]- mais jamais au premier plan. De belles photos sensibles et distanciées.

Au final ça infuse et on s'imprègne tranquillement de ce qui fait le quotidien de ce secteur de New-York.

Il n'y a pas de photo volée, au contraire, elles sont posées et acceptées. Les images sont chaleureuses.
On mesure la prouesse de Martine Barrat de se faire accepter et de tisser des liens d'amitié avec tout ce petit monde.



Larry Clark "Tulsa, 1963 - 1971"

C'est la face cachée de l'Amérique.


La vie dans un bled paumé au fin fond de l'Oklahoma [bon, contre toute attente, Tulsa est une grande ville moderne de 400 000 habitants]. Une jeunesse à la dérive. Un quotidien d'ennui et de drogue.

Des photos à contre courant, dans la forme [style reportage, caméra sur l'épaule, au plus près de l'action] et sur le fond [on est bien loin de la gentille Amérique wasp et conquérante de Kennedy].

Les photos ont été prises dans les années 60, mais sont encore étonnamment modernes...

Et la volonté, toujours affichée par Larry Clark, de démontrer qu'il est possible de tracer son propre chemin.



En bonus, au dernier étage, une petite histoire de l'art vue par le prisme des Livres de nu ! C'est toute notre société qui s'en trouve dévoilée...


Le site de la Maison européenne de la photo : http://www.mep-fr.org
Crédits photos : Martine Barrat et Larry Clark

jeudi 15 novembre 2007

Les trois caps

Non content de traverser l'atlantique à toute vitesse (tout est relatif mes enfants, le comité de courses m'a déjà arrêté deux fois sans motivation crédible, je me plaindrai !), voilà que je me lance vaillamment dans un tour du monde aventureux et épique ! A moi enfin les rêveries de couché de soleil, le passage des trois caps et les surfs endiablés des mers du sud...

Les sains d'esprit peuvent suivent l'épreuve sur barcelonaworldrace.com, les schizophrène peuvent encore s'inscrire sur www.liveskipper.com, et tout le monde de se retrouver fatigués et heureux à Barcelone dans quelques mois pour faire la fête...

Mon bateau s'appelle Moby-Dick, celui de ma fidèle acolyte, Fend la Bise.

Amis d'écume je vous souhaite bon vent !

mardi 6 novembre 2007

Les papillons

Les papillons. Tranquillement jazzy ; parfait pour voir s'écouler en rêvassant cette journée qui s'étire en longueur...

lundi 5 novembre 2007

La saveur amère de l'écume sur nos lèvres

Il est des équipées déraisonnables ; des décisions prises sur le fil qui engagent une vie entière sans espoir de retour. Tout jouer sur un coup de poker, montée d'adrénaline... Sortir de l'ornière, vivre sa vie, réaliser ses rêves et entrer dans une zone sensible délicieusement dangereuse, pour se sentir vivant enfin et citoyen du monde....


Ceci dit, rassurez-vous : d'aventure dans ce post, il n'en est pas question !

Grâce aux charmes d'Internet, si vous n'avez pas de première vie vous pouvez vous en inventer une deuxième [forcément meilleures, hein, chérie !...] et, bref, entrer dans l'univers déroutant des univers parallèles.


Fana de voile mais croulant sous le travail et ayant les réflexes usés d'un panda neurasthénique, je décidai néanmoins de traverser l'atlantique à bord d'une machine au comportement forcément improbable. Par quelle prodige ?! Facile ! Car la technique est là, servile, guidant d'une main habile les schizophrènes aimant à repousser les limites de l'impossible : http://regate-virtuelle.france3.fr


Vous me retrouverez sous le doux nom de Moby-Dick, cinglant plein sud vers les eaux poissonneuses du Golf de Gascogne, une drisse dans une main, une fine légère dans l'autre, me tirant la bourre avec mon double d'écume : Fend la bise !

Encore un verre de Sherry, Darling ?